Cette réunion s’est tenue en présence, notamment, de la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations, de l’éducation nationale, de l’Agence régionale de santé, du Conseil départemental, des partenaires de l’emploi et de l’insertion et des chambres consulaires.
Une visite des ateliers de l’ESAT, avec le directeur Mickaël Pandraud, a permis de recueillir les témoignages des travailleurs sur leur poste et d’échanger sur leurs savoirs-faire et leurs projets d’emploi mais aussi de mettre en valeur l’accompagnement effectué par l’ESAT.
18 ans après la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la table ronde a permis de mettre en lumière les parcours d’insertion socio-professionnelle réussis ainsi que les actions encourageantes pour les jeunes telles les ULIS (unités localisées pour l’inclusion scolaire) ou les formations dispensées à l’école de la deuxième chance à destination des jeunes porteurs de handicaps « dys ».
Le sous-préfet a tenu particulièrement à remercier tous les acteurs mobilisés sur le territoire en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap ainsi que les entreprises Fontanille (Le Puy-en-Velay), Sabarot (Chaspuzac) et Mac Donald (Vals près Le Puy) présentes dans le cadre du projet « les entreprises s’engagent ».
Voir la vidéo : https://www.facebook.com/100592032949924/videos/1342638679924896
C’est la Communauté française des entreprises engagées pour une société inclusive et un monde durable initiée par le Président de la République en 2018 et renforcée en 2022 par la création d’un Groupement d’Intérêt Public (GIP) composé de représentants de l’État, de Pôle Emploi et de réseaux d’entreprises.
C’est une déclinaison de 101 clubs départementaux qui rassemblent près de 70 000 entreprises avec pour mission de construire de nouveaux axes de coopération et des actions avec des coalitions inédites réunissant des entreprises de toutes tailles, les services de l’État, les collectivités, des associations et des leaders engagés pour répondre aux grands défis sociaux et environnementaux.
En Haute Loire, ce projet est piloté depuis septembre 2022 par la DDETSPP et son animation est confiée à la CCI43 : i.favier@haute-loire.CCI.fr
Les sous-préfets référents assurent au niveau local la facilitation, l’animation et la mise en œuvre de la politique inclusive et de l’accessibilité universelle dans les territoires. Ils contribuent à renforcer la prise en compte du handicap dans tous les pans de l’action publique des services de l’État. La circulaire comporte une annexe avec 10 engagements qui concernent l’accessibilité (Établissements Recevant du Public, numérique, communication, qualité), l’atteinte d’un taux d’emploi de 6 % de personnes en situation de handicap dans la fonction publique, la participation au DUODAY et la valorisation des compétences.
A noter :
→ Évènement à venir sur le département : Salon Cap’handi & Séniors le 24 et 25 mars 2023 à Yssingeaux (LEAP Eugénie Joubert)
→ Pour aller plus loin : https://www.monparcourshandicap.gouv.fr/
Avant les dépôts de gerbes, M. Planquette a lu le message de Patricia MIRALLES, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire :
En cette Journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, nous honorons toutes les victimes.
Les morts tombés dans les combats et dans les attentats avant la conclusion du cessez-le-feu, comme ceux qui connurent le même sort tragique après cette date. Nous reconnaissons le soulagement de ceux pour qui l’annonce de la fin des combats suscita l’espoir d’un prochain retour, sains et saufs, dans leurs foyers. Comme nous reconnaissons le désespoir de ceux qui avaient à redouter de ne plus avoir de foyer dans cette terre dont la France se retirait. Alors que, pour beaucoup de Français, les accords d’Evian marquaient la fin de la guerre d’Algérie, pour d’autres ils annonçaient le début de la fin du monde qui était le leur. Ce fut une déchirure, qui pour aussi inévitable qu’elle fût n’en a pas été moins vive.
Nul ne conteste que le cessez-le-feu ne fut pas partout respecté. Chez les militaires, comme chez les civils, des morts s’ajoutèrent encore aux morts. Des blessés aux blessés. Des disparus aux disparus. La période qui s’est ouverte après le 19 mars 1962 a été celle de bien des souffrances. Pour les appelés qui sont restés en Algérie, pour les Harkis, pour les victimes civiles des attentats et des massacres, pour ceux qui furent contraints de quitter la terre où ils étaient nés et de découvrir le sentiment de l’exil dans leur propre pays. Le glas tragique en est marqué par tant de dates, dès le soir du 19 mars, le 26 mars, le 14 mai, le 5 juillet…
Quand vint enfin, en particulier pour le contingent, le moment du retour, il n’y eut pour accueillir nos soldats, nos appelés, ni défilé, comme ceux qui avaient célébré le retour des combattants de la première puis de la deuxième génération du feu, ni cérémonie collective. La Nation ne sut guère leur dire sa reconnaissance d’avoir répondu à l’appel du devoir.
Ils avaient 20 ans, et à la joie de retrouver une fiancée ou une épouse, une sœur ou un frère, une mère ou un père se conjugua la difficulté de raconter ce qu’ils avaient vécu, et d’être entendus. Souvent ils se sont heurtés au refus de leurs proches d’entendre les vérités trop cruelles d’une guerre dont certains ont essayé de témoigner.
Comment partager l’expérience singulière de l’ultime engagement du contingent, quand ces jeunes appelés ne pouvaient évoquer la guerre, quand le retour dans les foyers ne fut pas accompagné d’une reconnaissance collective. Quand, comme pour les blessés, ils furent rapatriés dans l’ombre pour ne pas inquiéter l’opinion publique, dans des conditions trop souvent indignes des dangers auxquels ils avaient été exposés, des sacrifices qu’ils avaient consentis. Quand ils savaient que les cercueils de leurs camarades morts pour la France avaient été débarqués dans la nuit et le silence.
Alors même qu’ils se battaient pour elle en Algérie, les appelés voyaient la France des Trente Glorieuses découvrir la société de loisirs, incapable de comprendre ses enfants. S’y ajoutaient les sentiments mêlés que faisaient naître la participation à un conflit dont une partie des Français contestaient la légitimité même.
Ils sont rentrés d’une guerre dont on avait trop vite voulu tourner la page. 61 ans plus tard, ces souvenirs restent vivaces et douloureux pour beaucoup. Il nous faut le reconnaître.
Pour cette génération, il a fallu après la guerre mener de nouvelles batailles pour obtenir la reconnaissance de la Nation. Elles passaient par les mots : appeler guerre ces opérations. Par les droits : se voir reconnaître la qualité de combattants. Par les cérémonies : c’est la date qui nous rassemble.
Après les commémorations du 60e anniversaire voulues par le président de la République, les gestes et les déclarations, une nouvelle page doit pouvoir s’ouvrir. Il nous faut continuer à regarder et accepter ce pan de notre histoire collective dans son extrême complexité, assumer d’en transmettre la mémoire, mais sans transmettre aux nouvelles générations les passions d’alors. Il nous faut admettre que des mémoires diverses s’expriment et que la seule voie est de les additionner et non de les opposer. C’est le seul chemin pour la cohésion nationale.
Vive la République !
Vive la France !
L’ensemble des chiffres témoigne d’une délinquance cantonnée et maîtrisée dans le département, avec des statistiques inférieures aux moyennes nationales, la situation n’est pas endémique. Le préfet a rappelé que l’action des forces de l’ordre se poursuivrait pour l’année en cours, avec comme priorités :
l’intensification des contrôles et de la lutte contre les stupéfiants ;
le renforcement toujours plus affirmé des patrouilles pédestres pour une plus grande visibilité et efficacité des forces de l’ordre sur la voie publique
la poursuite des politiques de lutte contre les violences intrafamiliales et contre les violences faites aux femmes en particulier.
Il appelle par ailleurs à la plus grande vigilance dans le domaine des escroqueries, notamment sur Internet.
Il est également revenu sur les actions majeures réalisées en 2022, telles que la signature de deux contrats de sécurité intégrée entre l’État et les communes d’Aurec-sur-Loire, Bas-en-Basset, Monistrol-sur-Loire et Sainte-Sigolène, ainsi que la ville du Puy-en-Velay, l’équipement des communes en vidéoprotection et l’ouverture de la maison de protection familles au groupement de gendarmerie départementale.